- dispensaire
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• 1803; 1775 à propos de l'Angleterre; angl. dispensary; a. fr. dispensaire (1573) « recueil de formules », de dispenser♦ Établissement (public ou privé) à caractère social où l'on donne gratuitement des soins courants et où l'on assure le dépistage et la prévention de certaines maladies. Dispensaire antituberculeux. Être soigné dans un dispensaire. Aller au dispensaire.dispensairen. m. MED établissement, public ou privé, de diagnostic, de prophylaxie et de soins sans hospitalisation, et dont les services sont gratuits ou peu coûteux.⇒DISPENSAIRE, subst. masc.MÉD. Établissement médical public ou privé, dispensant (cf. dispenser B) des soins ou une assistance médico-sociale, et dont les services sont gratuits ou peu onéreux. Consultations, soins et médicaments donnés dans un dispensaire; infirmières, médecins d'un dispensaire; suivre des cours au dispensaire de la Croix-Rouge. Synon. centre de soins :• ... on rêve d'oublier, on rêve d'aimer, on rêve de vivre, on rêve de dispensaires et d'œuvres où sourit l'ange de la charité.ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, p. 191.♦ Voiture-dispensaire. ,,Camion spécialement aménagé pour la protection maternelle et infantile, la surveillance sanitaire des collectivités, la médecine du travail, etc.`` (Lar. encyclop.).— Spéc. Établissement spécialisé dans la lutte contre une maladie particulière, un fléau social. Dispensaires anti-tuberculeux, anti-cancéreux, anti-vénériens, d'hygiène sociale, d'hygiène mentale (cf. Lar. méd. t. 1 1971).Rem. Les dict. du XIXe s. attestent un homon. (cf. étymol.) au sens de « recueil de formules pharmaceutiques ». Synon. codex, formulaire, pharmacopée.Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1798-1932. Étymol. et Hist. 1745 contexte angl. ([Abbé LE BLANC], Lettr. d'un Fr., ii, p. 85 d'apr. Barbier ds Mod. Lang. R. t. 16, p. 263 : Malgré les éloges que les Anglois donnent à ce dernier [i. e., Garth], au sujet de son Dispensaire); 1823 cont. fr. ([L. JACQUES], Dict. des termes de méd., chir... : Dispensaire [...] Établissement formé par une réunion de personnes, qui en échange d'une modique somme qu'elles donnent, reçoivent des cartes dont elles peuvent disposer en faveur des malades peu fortunés; et par un bureau formé de trois médecins, trois chirurgiens, un élève en chirurgie...). Empr. à l'angl. dispensary « id. » attesté dep. 1699 (GARTH, Dispens., Pref. [R.] ds NED : The dispensary being an apartment in the college, set up for the relief of the sick poor) se rattachant à to dispense « attribuer, distribuer ». Dispensaire au sens de « ouvrage traitant de la préparation des remèdes » 1573 (J. LIEBAULT, Quatre livres des secrets de Méd. ds Fr. mod. t. 14, p. 283; empr. en 1710 par l'anglais, NED) est dér. de dispenser. Fréq. abs. littér. :45. Bbg. BARB. Loan-words 1921, p. 263. — BONN. 1920, p. 46. — HÖFLER (M.). Une Source négligée de Landais et des compl. au Dict. de l'Ac. Fr. Fr. mod. 1969, t. 37, p. 37.
dispensaire [dispɑ̃sɛʀ] n. m.ÉTYM. 1803, à propos de la France; 1775, à propos des établissements anglais; angl. dispensary, de to dispense, cf. anc. franç. dispensaire (1573) « recueil de formules »; de dispenser.❖♦ Établissement (public ou privé) où l'on donne gratuitement des soins courants et où l'on assure le dépistage et la prévention de certaines maladies à caractère social. || Dispensaire anti-tuberculeux, anti-cancéreux. || Aller se faire soigner dans un dispensaire, au dispensaire.0 Il y avait aussi toute une population de malades et de miséreux à isoler, à soigner, à guérir. À l'heure actuelle, partout des hôpitaux (…) des dispensaires, des lazarets (…)L. H. Lyautey, Paroles d'action, p. 114.
Encyclopédie Universelle. 2012.